mercredi 17 août 2011

> Les bébés de la consigne automatique








Livre lu dans le cadre du défi lecture ABFA / V&S dans la catégorie "Livre Bonus".









Résumé : Hashi et Kiku, deux bébés abandonnés dans une consigne de gare, passent leur petite enfance dans un orphelinat. La recherche de leur identité les entraînera dans les bas-fonds de Tokio, où Hashi se prostitue avant de devenir un chanteur de rock adulé tandis que Kiku, champion de saut à la perche, se retrouve en prison pour parricide.

Mon avis : C’est le premier roman de Murakamari, dont j’avais beaucoup entendu parler, que je lis et je dois dire que je suis sous le charme !

L’auteur nous conte ici l’histoire de ces deux enfants, Kiku et Hashi, tous deux ayant été abandonnés par leur mère à leur naissance dans un casier de consigne automatique. Traumatisés, ils ne se remettront jamais vraiment de ce choc et durant tout le livre, ils combattent les séquelles dévastatrices de ce traumatisme qui se répercutent sur leur comportement et leur vie.

Kiku devient champion de saut à la perche avant de s’initier très rapidement à la violence, vouant une haine profonde contre ce monde et ses occupants. Hashi, quand à lui, se prostitue avant de devenir chanteur de rock adulé. On sent alors le lien très fort décrit entre Kiku et Hashi s’évanouir peu à peu sans jamais vraiment complètement disparaître.

Cette œuvre est d’une extrême violence, tant physique que mentale, et on suit ces deux jeunes dans leur évolution, leurs choix et les différentes étapes de leur vie en passant par la prostitution, le meurtre, la pauvreté, le matérialisme, la manipulation… Un livre où se mêle habilement intelligence et folie.

Différents personnages secondaires sont aussi introduits comme Niva, Anémone, Mister D, tous plus profonds et perdus les uns que les autres.

Murakami nous livre ici un roman sombre où un Japon très noir est dépeint. Un livre dérangeant, cru (âmes sensible s’abstenir) qui m’a marqué et fait beaucoup réfléchir sur certains points de la vie.

J’ai aussi lu qu’une adaptation cinématographique devait être faite et je dois dire que je suis plutôt sceptique quand au fait de rendre un roman tel que celui-ci à l’écran. Pour moi, c’est mission impossible si l’on veut rester fidèle à ce que Murakami dépeint dans son roman : noirceur, sex, violence…

En tout cas, je n’attends qu’une chose, pouvoir revivre une expérience semblable avec un livre, j’ai d’ailleurs déjà en ma possession un autre des romans de Murakami : « Parasites » et il me tarde de pouvoir le commencer pour plonger plus en profondeur dans cette écriture noire et difficiles mais tellement transportant !

3 commentaires:

  1. Tu confirmes mon envie de lire ce roman ;)

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  2. Ah ben je ne connaissais pas du tout mais tu donnes envie ! J'adore passer voir les critiques chez les uns et les autres des deux forums, c'est une idée géniale

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  3. C'est sûr que c'est super sympa comme principe ! Et, encore une fois, ce livre est vraiment extra ! Très particulier certes mais il vaut le coup de se plonger dedans ;)

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